{display:none;}


DISPLAY:NONE
MELIK OHANIAN
ESBAMA • MONTPELLIER
17 NOV → 09 DEC 2011

FOLLOW EXHIBITION yesterday today tomorrow
AGENDA/PROGRAMME/
29

TUESDAY / NOVEMBER \ 2011


  • TEXT-ALIGN:LEFT | 10.30 → 16.00 | → STUDENT ACCESS

    Travail avec les participants autour des archives de Melik Ohanian

  • GUEST | 14.30 → 19.00 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS

      Alexandre Costanzo [Philosophe]

  • VISIBILITY : HIDDEN | 15.30 → 17.30 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS

      TALK : Invisible Film [2005] de Melik Ohanian, discussion avec Alexandre Costanzo

  • DISPLAY : NONE | 17.30 → 19.00 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS

    SCREENING : Invisible Film [2005] de Melik Ohanian

Melik Ohanian durant le temps visibility:hidden
TROUBLE TIME(S) : 10:45 am
Melik Ohanian durant le temps visibility:hidden
TALK : Invisible Film [2005] de Melik Ohanian, discussion avec Alexandre Costanzo
TALK : Invisible Film [2005] de Melik Ohanian, discussion avec Alexandre Costanzo
TALK : Invisible Film [2005] by Melik Ohanian, talking with Alexandre Costanzo
Melik Ohanian durant le temps visibility:hidden
Melik Ohanian durant le temps visibility:hidden
Invisible Film [2005]
Diary/Student/Julien Borrel

VISIBILITY:HIDDEN #07
Invisible Film [2005]

Pour présenter sa pièce Invisible Film, Melik nous propose une expérience singulière par rapport à sa pièce et au film utilisé dans celle-ci, Punishment Park de Watkins de 1971. Ce qui permet de soulever des question à propos du geste que l'artiste propose avec cette pièce, des notions de décalages spatiaux et temporels, de projection et de réceptacle, et enfin soustraction et de mise en équation.

Melik projette tout d'abord sa pièce comme il l'a montre habituellement : un plan séquence fixe d'un vieux projecteur de cinéma dans le désert sans écran de projection et dont le faisceau va se perdre dans le paysage. L'extrait suivant ne montre que les sous-titres du film toujours en présence du son (cette version étant présente aussi lors de l'exposition de la pièce, sur un moniteur en dehors de l'espace de projection).Enfin la dernière version est le film original du film de Watkins.

Tout d'abord la juxtaposition de ces trois extraits met en évidence le décalage qui s'opère dans Invisible Film. Comme le titre l'indique, le dispositif du projecteur sans écran pour stopper le faisceau, ne laisse finalement rien à voir si ce n'est la bobine qui se déroule ainsi que le soleil qui se couche. On se questionne alors sur le lieu de projection qui est en fait celui du tournage de Punishment Park. Cela rappelle la pièce Welcome To Hanksville, où Melik décide de filmer Mars dans un décor analogue sur Terre. Ainsi on assiste à une mise en abîme du lieu qui devient à la fois élément diffusé et réceptacle. L'addition est à mettre en parallèle avec le dépouillement du dispositif de cinéma, pas d'écran, pas de salle de cinéma. Ces opérations nous rapprochent du réel, en effet le faisceau retourne à la nature et à son lieu d'origine. La boucle spatiale devient aussi boucle temporelle car la bobine du film de 1971 se superpose au même paysage du temps présent, de plus le paysage désertique qui ne donne aucun indice de datation trouble encore plus le dispositif.

Invisible Film est encore une autre façon pour Melik d'expérimenter et de questionner le dispositif vidéo. Je vous invite à consulter l'enregistrement de cette séance dans la rubrique Document/Sound.