WENESDAY / NOVEMBER \ 2011
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TEXT-ALIGN:LEFT | 10.00 → 14.00 | → STUDENT ACCESS
Travail avec les participants autour des archives de Melik Ohanian
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GUEST | 14.00 → 19.00 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS
Alexandre Costanzo [Philosophe]
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VISIBILITY : HIDDEN | 14.00 → 15.00 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS
TALK : Seven Minutes Before de Melik Ohanian, discussion avec Alexandre Costanzo
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DISPLAY : NONE | 15.00 → 16.00 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS
SCREENING : Seven Minutes Before [2004] de Melik Ohanian
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VISIBILITY : HIDDEN | 16.30 → 17.30 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS
TALK : September 11, 1973 Santiago du Chili 2007 de Melik Ohanian, discussion avec Alexandre Costanzo
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DISPLAY : NONE | 17.30 → 19.00 | → PUBLIC AND STUDENT ACCESS
SCREENING : September 11, 1973 Santiago du Chili 2007 [2007] de Melik Ohanian
VISIBILITY:HIDDEN #08
Seven Minutes Before [2004]
Seven Minutes Before, c’est un projet qui traine dans un coin de la tête de Melik depuis presque 5 ans lorsqu’il est invité à investir le pavillon français de la biennale de Sao Polo en 2004. Il s'empare alors de cette occasion et du budget qui lui est attribué pour réaliser cet objet "cinématographique". Melik nous parle alors de la notion de montage, de construction d’un film, de son horizontalité.
Sa “réponse” se traduira par une installation; sept écrans, diffusant chacun un plan séquence et une piste audio, disposés les uns à coté des autres, sur une largeur de 40 mètres. Leur point commun: un accident puis une explosion. Chaque écran diffuse le plan séquence filmé par une camera, construisant ainsi sept tableaux, sept déambulations simultanées dans un même décor, se dirigeant indépendamment vers le point de collision.
Le chronométrage est précis, chaque caméra connait exactement sa trajectoire, son but, les événements qui vont se passer dans son champ. La mélodie d'un musicien arménien se superpose alors avec celle d'une musicienne japonaise, d'un slameur, des grognements d'un loup en cage, et le bruit de l'eau ruisselant sur des graviers. Libre alors à celui qui regarde de se plonger plus particulièrement dans un des "récits" ou alors de tenter de regarder les sept écrans dans leur ensemble.
La complexité du dispositif le rend très difficilement descriptible, des indices se révèlent au long du parcours, nous faisant comprendre que toutes ces scènes se passent dans le même espace, le même temps, avec seulement des trajectoires différentes, nous menant vers cette explosion finale.